Méthodes
TEKNICAD réalise des méthodes d’appel d’offres (AO), et des méthodes d’exécution (phase travaux), et peut même être amené à travailler sur des projets en amont (phase PRO, APS et APD) avec la Maitrise d’Ouvrage (MOA) et/ou la Maitrise d’Œuvre (MOE).
TEKNICAD traite aussi bien les méthodes sur des projets neufs (bureaux / logements / industrie / ouvrages d’art) que sur des projets de réhabilitation (réhabilitation haussmannienne / réhabilitation lourde GO / réhabilitation sociale).
Métrés Opérationnels
Les métrés sont établis globalement. Puis, lors de la préparation, l’ingénieur méthodes établit des métrés partiels pour faire ses chiffrages. Le chef de chantier établit d’autres métrés partiels pour calculer les quantités de béton ou de coffrage à commander ou les heures allouées par tel ou tel ouvrage. Le conducteur de travaux établit, en fin de mois, le métré des ouvrages réalisé pour faire le bilan de chantier ou la facturation.
Il n’y jamais exactement recoupement entre tous ces calculs. Le pointage de l’avancement pour la mise à jour du planning, ne correspond pas aux ouvrages exécutés par les équipes ni au découpage du budget.
Du fait de la complexité, il est fréquent que les bilans provisoires de chantier soient volontairement ou non très différents des résultats réels, la vérification est alors très difficile. D’où la nécessité de prévoir un découpage du chantier en ouvrages élémentaires qui élimine tous ces inconvénients.
Ce découpage doit permettre d’établir prévisions et contrôle sans fractionnement. Il est donc fait en ouvrages non fractionnables, ouvrages indivis.
Le but du contrôle est de mettre en évidence des écarts par rapport à des prévisions, puis à pouvoir, dans le cas d’écarts négatifs, mettre en œuvre des actions correctives qui, pour être efficaces, doivent intervenir très rapidement.
- Le contrôle de base doit donc pouvoir fonctionner en temps réel
- Il doit être fait par unité de responsabilité, c’est à dire par équipe.
L’ouvrage indivis est donc un ouvrage qui est :
- Réalisé en une seule journée,
- Réalisé par une seule équipe (mais une équipe peut très bien réaliser plusieurs ouvrages indivis).
De plus, pour faciliter le pointage, il doit être visuellement préhensile en une seule fois, c’est à dire en plusieurs journées.
La décomposition en ouvrages indivis doit donc correspondre étroitement avec :
- Le principe constructif utilisé
- L’organisation du chantier.
Ce deuxième point n’est pas une gêne, les adaptations étant toujours faciles.
Les métrés sont établis pour ouvrage indivis ; plus personne n’aura, sauf en cas de modification de plans, à recalculer le métrés partiels, sauf pour faire des sommes d’ouvrages indivis.
En cas de modification des plans, il sera beaucoup plus facile de modifier le métré en conséquence.
La préparation de chantier est établie suivant le même découpage. Chaque équipe exécutera un certain nombre d’ouvrages indivis. Pour chacun d’entre eux, on connaîtra le temps nécessaire, les quantités de consommables, les heures allouées, le temps grue.
Le planning est établi par ouvrage indivis ou par groupe d’ouvrages indivis (exécutés par une même équipe par exemple).
Le budget est établi par ouvrage indivis. Pour le chantier on établira un schéma synoptique du chantier sous forme de grille. Dans chaque case sera inscrit le temps alloué pour l’ouvrage indivis correspondant.
La simulation de fonctionnement ou les programmes de travaux pourront être établis avec le même type de grilles.
Le contrôle d’avancement sera établi avec le même type de grille ; chaque ouvrage indivis réalisé y sera pointé.
Les heures allouées, pour la période de temps considérée, résulteront du cumul des heures allouées pour chaque ouvrage indivis exécuté. On peut ainsi les comparer immédiatement aux heures passées.
Les heures passées sont pointées et cumulées par équipe. C’est le même relevé d’informations qui sert à l’établissement de la paye et des rendements.
Les demandes d’acompte par situation mensuelle en fin de mois peuvent être également établies par ouvrages indivis :
- Le prix de vente est décomposé en ouvrages indivis. Cette décomposition doit être homologuée par le client.
- A la fin du mois on établit, sur les mêmes grilles que précédemment, un avancement contradictoire sur place avec le client. Le résultat peut être alors contesté.
Charges de Grues
La grue est un matériel relativement onéreux, il est donc normal de rechercher son plein emploi pour essayer de diminuer les frais de levage.
Inversement, une grue, dont le temps théorique de travail est trop important part rapport aux horaires de chantier, va freiner l’avancement et entraîner des pertes de temps importantes au niveau de la main d’œuvre.
D’autre part, quand deux équipes utilisant la même grue, si le fonctionnement de celle-ci n’est pas maîtrisé, même si la grue n’est pas saturée, cela se traduira par des pertes de temps sur tous les plans. Il est donc indispensable de faire des calculs précis de temps d’occupation de la grue, d’abord pour éventuellement préciser la cadence, ensuite pour organiser convenablement son chantier.
On peut faire un calcul de temps d’occupation aussi bien pour un élément d’ouvrage, pour tout un niveau, pour tout un bâtiment ou pour tout un chantier.
Souvent le calcul de temps grue étant préalable à la détermination précise du processus d’exécution (rotations de coffrage par exemple), il ne pourra pas être précis. Il l’est, en général, suffisamment pour d’abord déterminer la cadence (+ - 5%), il sera fait de façon plus précise pour établir la situation journalière.
- Etablir le processus d’exécution,
- Répertorier les différents types de cycles de manutention et les dénombrer,
- Déterminer la valeur de chaque cycle,
- Faire les multiplications et les additions pour obtenir le temps de grue total,
- Si le résultat obtenu n’est pas compatible avec la fourchette prédéterminée, il faudra modifier un certain nombre de paramètre pour arriver à les rapprocher.
Il y a deux façons pour déterminer la durée du cycle grue :
- la mesure directe de la durée du cycle,
- l’établissement d’une simulation de fonctionnement de cycle.
1/ MESURE DIRECTE DE LA DUREE DU CYCLE
Elle suppose trouver le même type de grue travaillant dans les mêmes conditions. Elle permet de faire des calculs de temps d’occupation de grue mais pas de réfléchir à son contenu. Elle convient bien quand on est susceptible de faire des chantiers successifs identiques avec le même procédé.
Il faut déterminer, de façon précise, le top de début et le top de fin de cycle, (qui doivent être confondus pour une série de cycles successifs) sans oublier le retour à vide du crochet.
La durée des cycles étant comprise entre 2 et 15 minutes, on pourra utiliser une montre ordinaire pour faire ce genre de mesure. Un chronométrage est néanmoins plus pratique. Il faudra faire un assez grand nombre de mesures, dans des conditions semblables, pour obtenir une moyenne valable.
2 / L’ETABLISSEMENT D’UNE SIMULATION DE FONCTIONNEMENT DU CYCLE :
Elle nécessite d’avoir au préalable analysé et chronométré des temps élémentaires main-d’œuvre (voir dans le calcul des temps main-d’œuvre), mais elle permet de faire des calculs de temps grue dans à peu près n’importe quelle hypothèse de fonctionnement.
PROCESSUS :
- Décomposer le cycle manutention en tâches élémentaires,
- Calculer la durée des temps machine (manutention en charge et retour à vide)
- Faire un diagramme du cycle sous forme de planning à cases, ce qui donnera :
- la durée du cycle
- le nombre d’ouvriers correspondants
- les temps perdus
- examiner éventuellement l’incidence de modifications ou d’aléas (ouvriers en moins ou en plus, augmentation de la hauteur du bâtiment…)
Il faut remarquer, que dans de nombreux cas, la simple addition des durées de chaque tâche donnera des résultats faux.
Le calcul des temps machine est fait à partir des caractéristiques du constructeur. Cependant, dans de nombreux cas, il faudra prendre des caractéristiques plus faibles que l’on déterminera également sous forme de coefficient par mesures sur le chantier. Ce calcul nécessitera également de connaître les distances pour chaque type de manœuvre.
modes constructifs
Les modes constructifs actuellement utilisables sont extrêmement nombreux.
Aucune organisation de chantier ne peut être envisagée sans avoir choisi le procédé de construction.
Il faudra donc procéder par élimination en considérant successivement et dans l’ordre les éléments suivants :
- Les options imposées par le client dans les documents contractuels. Encore que les options imposées pour les procédés de construction ne soient définitives, que si elles sont compatibles avec toutes les autres options imposées.
- Les possibilités d’accès et d’installation de chantier qui peuvent rendre difficile, sinon impossible l’utilisation de certains procédés.
- Le « passif » de l’entreprise qui se concrétise de deux façons :
- la compétence et l’expérience des hommes de l’entreprise,
- le matériel disponible ou habituellement utilisé dans l’entreprise.
- Le coût d’exploitation le plus bas : la détermination de ce moindre coût en fonction du procédé nécessitera des études comparatives partielles ou complètes qui sont destinées à mettre en évidence les variations de coût d’un procédé à l’autre.
- Toutes choses étant équivalentes par ailleurs, on aura intérêt à choisir le procédé procurant une meilleure souplesse de fonctionnement et la fiabilité la plus grande. Si on est en mesure de quantifier ces éléments, on pourra en tenir compte dans les études comparatives.
modes opératoires
Un mode opératoire est la représentation graphique d’une procédure de réalisation d’un ouvrage.
Etablir un mode opératoire revient donc à transposer sur le papier, le travail des ouvriers, en tous cas tel qu’il doit être fait pour respecter :
- Leur propre sécurité et celle des autres,
- Les « règles de l’art » définies par les plans et les DTU,
- Les cadences de travail imposées par le planning,
- L’environnement.
Une obligation réglementaire :
La réglementation dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail concernant le secteur du BTP découle pour l’essentiel du code du travail et des directives européennes transposées dans notre législation nationale.
L’employeur est responsable :
- De la sécurité et de la santé des salariés de son entreprise.
- Des dommages causés à des tiers par sa faute, du fait de ses salariés ou des choses qui sont sous sa garde,
- Du respect des préconisations des BET et BC concernant la réalisation des ouvrages à sa charge.
Sur ces points, l’employeur a une obligation de résultat. C’est-à-dire qu’il doit non seulement prendre les mesures de préventions qui s’imposent, mais sera également tenu responsable en cas de non-respect de celles-ci.
De ce fait, l’employeur du BTP doit anticiper l’ensemble des situations à risque et présenter les mesures retenues pour y répondre, généralement sous forme de « modes opératoires »
Forme du mode opératoire :
Communément, le mode opératoire est présenté sous une des formes suivantes :
- Une cinématique représentant les différentes phases de la réalisation d’un ouvrage,
- Une planche unique en cas de travail en une seule phase.
L’employeur se doit d’être parfaitement exhaustif et précis sur ces modes opératoires. En cas d’accident sa responsabilité est de toutes les façons engagées par son obligation de résultat. Mais si en plus l’accident s’est produit sur un point omis ou négligé, le jugement sera alors bien plus sévère car il s’agit d’une mise en danger de son personnel.
Anticiper l’ensemble des situations à risque impose d’avoir une parfaite connaissance des procédures de réalisation des ouvrages. Il est donc toujours recommandé que le mode opératoire soit établi en parfaite harmonie avec l’encadrement de chantier lui-même et non pas délégué car il aura à le mettre en œuvre et en assumer la véracité.
La démarche n’est pas simple car il ne faut pas s’arrêter aux grandes lignes mais il faut bien regarder l’ensemble des phases intermédiaires telles que :
- La mise en place du matériel secondaire, indirectement lié à la réalisation de l’ouvrage,
- Le cheminement des ouvriers à tout moment,
- Le repli du matériel après réalisation
Le mode opératoire doit être systématiquement validé par le chef de chantier et les chefs d’équipes.
Le dessin du mode opératoire doit représenter au minimum les points suivants :
- Les ouvrages déjà réalisés,
- Les contraintes avoisinantes impactant la réalisation de l’ouvrage,
- Le matériel nécessaire à la réalisation de l’ouvrage,
- Le matériel secondaire,
- La position et l’action des ouvriers,
Au-delà de la représentation graphique, les parties textuelles doivent être présentes pour mettre en avant et expliciter :
- Les particularités des ouvrages
- Les points pouvant représenter un danger
- Les matériels de sécurité ou procédures pour palier à ces points dangereux
Votre dessin sera réalisé dans la forme la plus adaptée au contexte, soit en 2D soit en 3D.
La réflexion induite par la conception d’un mode opératoire est très précise et fait souvent l’objet d’un long travail de réflexion.
les fiches de tâches ppsps
Le chantier demeure un lieu à risque voir dangereux si l’on y prête pas attention. Une analyse fine des procédures à respecter pour la mise en place des modes opératoires et constructifs est nécessaire. Ces procédures s’additionnent en complément de la partie administrative du PPSPS de l’entreprise (Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé).
TEKNICAD conseille l’entreprise et réalise les mises en forme de ces fiches tâches.
L’Entreprise possède très souvent le socle du PPSPS, c’est-à-dire la partie administrative du document.
En revanche, la partie « intelligente » du PPSPS, à savoir les modes opératoires (ou fiches taches) est souvent du ressort de l’encadrement de chantier et du bureau des Méthodes.
Après analyse des modes constructifs et opératoires de l’opération, les acteurs du chantier doivent se concerter pour définir en commun les procédures exactes à utiliser pour la mise en œuvre des travaux, et cela tâche par tache.
Le bureau des Méthodes doit alors réaliser, en concordance avec la réalité du terrain, le mise en « fiche » de ces procédures opératoires.
Celles-ci doivent comprendre principalement :
- Les mesures prises pour prévenir les risques identifiés lors de l’analyse des taches
- Les modes opératoires qui seront appliqués
Le PPSPS et surtout ces fiches taches sont des documents « vivants » et évolutifs sous formes d’additifs.
Des croquis manuels peuvent suffire à partir du moment qu’ils sont concertés et réellement mis en application.
Certaines fiches, standards, s’appliquent sur de nombreuses opérations et ne demandent pas de réflexions très poussées. Par contre, en fonction de l’opération, les fiches spécifiques doivent faire l’objet d’une attention toute particulière.
Le PPSSP et ces fiches taches doivent être diffusées aux différents organismes de prévention et bien sûr à tous les acteurs intéressés par la mise en œuvre de ces procédures.
Le PPSPS doit pouvoir être consulté sur le chantier par les organismes, et être expliqué aux équipes d’exécution pour application.
- La centrale à béton : sa capacité est choisie en fonction des pointes de production et non de la production moyenne.
- Les moyens de transport du béton: ils doivent satisfaire aux mêmes conditions. S’ils sont de type discontinu on doit effectuer une étude de leur fonctionnement au moyen d’une simulation. Sont définies simultanément les voies de circulation.
- Les aires de stockage, de traitement des déchets, de préfabrication d’ouvrages en BA : doivent être parfaitement définies dès le départ, notamment pour en programmer leur aménagement et leur utilisation sur les plannings. Elles comprennent éventuellement l’aire de préparation des ferraillages.
- Les accès réservés aux ouvriers : doivent être étudiés sous le double aspect de la rapidité et de la sécurité.
- Les alimentations en eau et en électricité : devront être fiables et suffisantes.
- Les baraquements et sanitaires pour les ouvriers : doivent, au minimum, satisfaire aux règlements en vigueur.
- Les bureaux de chantier : qui, tout en présentant un confort minimum, doivent être le plus près possible du « chantier »
- Les aires disponibles pour les corps d’état, la position des lifts et/ou recettes à matériaux : sont souvent imposées par le maître d’œuvre ou le pilote.
- Les riverains, les hauteurs d’héberges, les contraintes aéronautiques imposées, les survols en charge ou pas de la grue,…
Sur les chantiers, où la place est restreinte, tous ces points devront être particulièrement étudiés ainsi que les évolutions dans le temps en fonction de l’avancement des travaux. En effet, certaines implantations devront alors être déplacées.
CHOIX | CAPACITE DE LEVAGE LONGUEUR DE FLECHE HAUTEUR | ► MODE CONSTRUCTIF ► ENVIRONNEMENT ► HEBERGES |
EMPLACEMENT | MONTAGE-DEMONTAGE EMPRISE GEOGRAPHIQUE SECURITE | ► TALUS ET PLAN DE TERRASSEMENT ACCES SURFACE ► PREFABRICATION AIRE DE STOCKAGE ARMATURES… RESEAUX EXISTANTS AMENAGEMENT FUTUR ► SURVOL DES GRUES SURVOL FLECHE/FLECHE ALIMENTATION ELECTRIQUE |
ADMINISTRATIF | AUTORISATION DE MONTAGE GRUE (A PARIS) SURVOL DES VOISINS ORGANISME DE SECURITE VOIRIE |
les plannings études et travaux
Préparer un chantier, c’est simuler de façon théorique son déroulement et chercher à apporter des solutions aux contraintes rencontrées.
Il n’est pas possible d’apporter simultanément, brutalement des solutions à tous les problèmes. Il faut donc procéder progressivement et décomposer le chantier en éléments les plus indépendants possible des uns des autres.<
En analysant pour chaque élément d’ouvrage :
- La répétitivité,
- Le mode constructif possible,
- Les contraintes de synchronisation.
Etant donné les critères retenus ci-dessus, les chantiers se différencieront par la plus ou moins grande répétitivité des tâches.
On distinguera donc deux types de chantier :
- Chantier à cycle de travail régulier ou semi régulier,
- Chantier sans cycle de travail.
On cherchera dans tous les cas à exploiter au maximum les possibilités de cycle de travail régulier pour mettre en place certaine forme de travail en série permettant d’améliorer les rendements utilisant l’habitude et l’accoutumance des équipes. On cherchera à accentuer ces avantages en spécialisant les équipes et en constituant des équipes stables.
L’unité principale de temps, pour le travail en plein air, est la journée. Ceci suppose que nous réaliserons le travail par cycle complet d’une journée.
Il faut donc être capable de fixer de façon très précise l‘ objectif à atteindre pour chaque équipe.
Avec une cadence constante et une saturation maximum des moyens mis en œuvre.
Ce travail pourra être visualisé par la mise au point d’un planning (principalement de type Gant) qui permet la représentation graphique du déroulement d’un phénomène dans le temps tel qu’il est prévu.
les cycles de rotations
- La répétitivité,
- Le mode constructif possible,
- Les contraintes de synchronisation.
Etant donné les critères retenus ci-dessus, les chantiers se différencieront par la plus ou moins grande répétitivité des tâches.
On distinguera donc deux types de chantier :
- Chantier à cycle de travail régulier ou semi régulier,
- Chantier sans cycle de travail.
On cherchera dans tous les cas à exploiter au maximum les possibilités de cycle de travail régulier pour mettre en place certaine forme de travail en série permettant d’améliorer les rendements utilisant l’habitude et l’accoutumance des équipes. On cherchera à accentuer ces avantages en spécialisant les équipes et en constituant des équipes stables.
L’unité principale de temps, pour le travail en plein air, est la journée. Ceci suppose que la réalisation du travail par cycle complet d’une journée.
Il faut donc être capable de fixer de façon très précise l‘ objectif à atteindre pour chaque équipe.
Avec une cadence constante et une saturation maximum des moyens mis en œuvre.
les plans de consoles et sécurité
La réalisation des plans de sécurité sur une opération de BTP est une obligation tant du point de vue de la sécurité que de celui de la qualité de la productivité.
Les plans de sécurité doivent être conçu pour permettre d’effectuer aisément et en toute sécurité, la pose, la stabilisation et le réglage des coffrages des verticaux et dans certains cas, des horizontaux, la circulation en périphérie des façades du bâtiment et au droits des trémies de plancher.
Ces plans requièrent donc une énorme attention de la part de l’encadrement du chantier, tant dans leurs élaborations que dans la mise en œuvre in situ.Plus le chantier sera en sécurité, plus il sera aisé de s’y mouvoir et donc de respecter les objectifs travaux journaliers.
La réalisation des plans de sécurité nécessite une très bonne connaissance du matériel employé et de la réglementation en vigueur pour leur utilisation.
Les plans seront donc établis par des techniciens Méthodes compétents, et validé par les fournisseurs du matériel, l’encadrement du chantier ayant à employer les PTE ainsi que le BET Structure qui devra vérifier que la structure supporte parfaitement les consoles, passerelles et podiums de sécurité employés.
Tel sera le cas notamment pour les efforts verticaux repris par les attaches volantes, les efforts horizontaux engendrés par la mise en charge de la PTE et repris en compression par le piètement et en traction par l’attache volante.
La règlementation précise à ce sujet qu’un plan de calepinage de passerelles de sécurité doit être établi.
- Pour chaque niveau
- Par une personne compétente à partir des informations transmises par l’encadrement de chantier
- Pour validation par le BET Structure de l’entreprise et prise en compte dans l’élaboration des plans de coffrage et d’armature de la structure
- Pour validation par l’encadrement de chantier et information des personnels opérant sur le site et cela avant toute mise en place de la sécurité.
les plans d'étaiement et de sous-étaiement
Les plans d’étaiement doivent être conçu avec l’encadrement du chantier et le fournisseur du matériel de coffrage, voir le « poseur » surtout si celui-ci est un sous-traitant de l’entreprise.
Ces plans requièrent donc une énorme attention de la part de l’encadrement du chantier, tant dans leurs élaborations que dans la mise en œuvre in situ.
Les plans seront, en outre, systématiquement validés par les fournisseurs des matériels ainsi que le BET Structure qui devra vérifier que la structure supporte parfaitement les charges notamment en fonction :
Des charges d’exploitations des planchers
Des surcharges définitives
Des surcharges chantiers
Le bureau des Méthodes doit également être attentif au réemploi du matériel sur un niveau considéré.
Ce réemploi sera fonction du nombre de trame à coffrer, des surfaces à bétonner et des cadences journalières de réalisation des horizontaux.
Cette évaluation prévisionnelle est importante car elle permet de réserver rapidement le matériel pour les verticaux, les horizontaux, les consoles, les plateformes de travail, les tours d’étaiement, les étais, les coffrages outils (notamment pour la réalisation des façades), etc.
Afin de permettre la réservation du matériel en toute sérénité, il est important que l’étude quantitative du matériel soit parfaitement anticipée.
Une première évaluation quantitative estimative sera effectuée le plus rapidement possible pour permettre une consultation de plusieurs fournisseurs de matériel, puis, lorsque les choix définitifs seront arbitrés, le service matériel ou le sous-traitant fournisseur remettra en concordance les commandes définitives d’exécution.
les budgets main d'oeuvres
- Si le chantier marche « bien », il dégagera une marge supplémentaire,
- S’il marche « mal », il fera apparaître une perte,
- Le budget d’exécution sera indépendant du prix de vente, ce qui ne veut pas dire que lorsqu’un prix de vente est particulièrement serré, il ne faut pas faire d’efforts pour diminuer le prix de revient. Cela veut dire que les heures allouées sont toujours, quelque soit le prix de vente, calculés à partir des heures à l’efficacité 60 suivant les mêmes normes.
- Il faut définir les normes de calcul des heures allouées à partir de l’efficacité 60.
- L’apprentissage des tâches : la main-d’œuvre de moins en moins qualifiée nécessite des temps d’apprentissage de plus en plus longs. Ces temps peuvent être réduits par la spécialisation des ouvriers.
- L’accoutumance : l’efficacité 60 n’est obtenue en général qu’après un temps plus ou moins long, qui dépend du cycle élémentaire, de la complexité de la tâche, de la qualification et de la motivation des ouvriers. Ils ne sont pas non plus proportionnels au budget.
- Les temps perdus prévisibles : Ce sont ceux résultant des contraintes de synchronisation que l’on n’a pas pu éliminer. Dans ce cas, on essaiera de les calculer.
- Les temps perdus en conséquence d’aléas pour:
- attentes de livraison,
- pertes de temps dues à des problèmes techniques,
- pannes
- intempéries partielles ou totales
- grèves.
- Les temps perdus par suite de rebuts ou de reprises :
- ouvrages mal implantés
- décoffrage prématuré
- coffrage insuffisamment rigide
- béton de mauvaise qualité
- pièces préfabriquées mal dimensionnées.
les courbes main d'oeuvres
Réaliser une courbe main d’œuvre c’est associer le budget main d’œuvre et le planning travaux.
La courbe main d’œuvre sera le plus souvent représentée suivant le principe du planning gant associé à un ou plusieurs graphes.
Elle indiquera le plus souvent les effectifs globaux lots par lot mais, dans le cas de l’étude d’un lot, elle indiquera de façon hebdomadaire, le nombre d’ouvrier pour les postes suivants :
- Production en structure ou déboursés secs
- Production en Frais de chantier
- Production en ouvrages divers
- Production en main d’œuvre de finitions
- Production en main d’œuvre annexe ou temporelle.
OBJECTIF :
La courbe main d’œuvre permet de renseigner de façon hebdomadaire l’effectif total nécessaire au chantier pour maintenir l’activité conformément à l’étude des cadences de production.
Elle permet d’informer visuellement de l’évolution en plus ou en moins des effectifs à maintenir tout au long du chantier.
Elle permet d’analyser rapidement, par simple contrôle du nombre d’ouvrier présent sur site, si le délai peut être respecté au vue des besoins calculés lors de la préparation de chantier.
La courbe Main d’œuvre permet d’identifier rapidement les dépenses d’heures journalières et de valider par une vérification rapide les dépenses du chantier.
L’encadrement de chantier doit maintenir, tout au long du chantier, une superposition entre la courbe théorique des effectifs et le pointage des effectifs réel.
le suivi et bilan main d'oeuvres
Un budget d’exécution doit être une projection chiffrée, la plus réaliste possible du fonctionnement du chantier, ce qui entraîne un certain nombre de conséquences :
- Si le chantier marche « bien », il dégagera une marge supplémentaire,
- S’il marche « mal », il fera apparaître une perte,
- Le budget d’exécution sera indépendant du prix de vente, ce qui ne veut pas dire que lorsqu’un prix de vente est particulièrement serré, il ne faut pas faire d’efforts pour diminuer le prix de revient.
Cela veut dire que les heures allouées sont toujours, quelque soit le prix de vente, calculés à partir des heures à l’efficacité 60 suivant les mêmes normes. Il faut définir les normes de calcul des heures allouées à partir de l’efficacité 60.
On répertorie les causes suivantes de baisse apparente de l’efficacité globale :
- L’apprentissage des tâches : la main-d’œuvre de moins en moins qualifiée nécessite des temps d’apprentissage de plus en plus longs. Ces temps peuvent être réduits par la spécialisation des ouvriers. Ces temps ne sont absolument pas proportionnels au budget global. Ils peuvent être estimés ou calculés forfaitairement par démarrage d’équipe.
- L’accoutumance : l’efficacité 60 n’est obtenue en général qu’après un temps plus ou moins long, qui dépend du cycle élémentaire, de la complexité de la tâche, de la qualification et de la motivation des ouvriers. Ils ne sont pas non plus proportionnels au budget.
- Les temps perdus prévisibles : Ce sont ceux résultant des contraintes de synchronisation que l’on n’a pas pu éliminer. Dans ce cas, on essaiera de les calculer. Si la préparation est insuffisamment poussée, ils seront estimés globalement.
- Les temps perdus en conséquence d’aléas pour : attentes de livraison, pertes de temps dues à des problèmes techniques, pannes intempéries partielles ou totales grèves.
- Les temps perdus par suite de rebuts ou de reprises : ouvrages mal implantés, décoffrage prématuré, coffrage insuffisamment rigide, béton de mauvaise qualité, pièces préfabriquées mal dimensionnées.
Ces temps sont en général estimés globalement. Ils varient très fortement avec la complexité du travail et les exigences du client.
Tous ces suppléments se traduisent, en général, par des temps alloués au budget supérieur de 20 à 40 % au temps à l’efficacité 60.
La valeur moyenne couramment admise pour des travaux répétitifs est de 20 %.
les mémoires techniques
Un mémoire technique et organisationnel et une note technique permettant d’expliciter par écrit l’ensemble des documents graphique d’une préparation de chantier.
Il permet de définir le fil conducteur de l’étude menée afin de faire comprendre pourquoi tel ou tel choix constructif a été privilégié et quels en sont les conséquences sur l’organisation qui en ressort.
Le mémoire technique est un document technique écrit, complémentaire aux documents graphiques produit lors d’une préparation de chantier.
Ce document sera bien souvent sera le premier lu du dossier Méthodes.
Il permet d’expliquer plus facilement à un non initié l’importance des choix retenus par l’Entreprise.